Des origines à 1960 :
L'émergence du système bancaire Canadien date d'il y a très longtemps. Avant cette époque, on pratiquait le commerce surtout sous forme de troc ou par l’échange de services ou de produits (Trempe, 1986).
Plusieurs facteurs sont mentionnés comme étant à l'origine du besoin d'établissement d'un système bancaire au sein de la société. Des facteurs tels que l’augmentation de la population, la colonisation de nouveaux territoires, la naissance du système industriel et commercial, et plus tard, vers la fin du 19ème siècle, l’augmentation des échanges commerciaux avec d’autres pays (Trempe, 1986).
Les banques canadiennes ont su bâtir leur solide réputation sur une gamme d'activités profitables qui n'était pas simplement axée sur les services intérieurs. En effet, plusieurs d'entre elles ont concentré leurs activités sur les marchés des capitaux et sur les marchés internationaux afin d'y générer une marge de profit très intéressante. Depuis leur formation, les banques canadiennes ont toujours exercé des activités internationales en offrant divers services que l’on regroupe généralement sous trois grandes rubriques (Trempe, 1986) :
a- L’activité multinationale de services
b- L’activité multinationale de gros
c- L’activité multinationale de détail
L'activité multinationale de services offre aux sociétés une très large gamme de services financiers partout sur la planète selon leurs besoins surtout corporatifs : acceptations, lettres de crédit , gestion de trésorerie, couverture du risque de change, collecte et analyse d’informations économiques et financières, financement du commerce international, conseils sur les conditions du marché, etc.
La seconde consiste à recueillir des sommes très importantes, en particulier par le biais des marchés monétaires regroupant des intermédiaires financiers, des sociétés multinationales, des institutions financières officielles, etc. (Trempe, 1986). Ensuite, les sommes amassées sont octroyées sous forme de prêts à plusieurs acteurs tels que les multinationales, les gouvernements et les entreprises du secteur public de pays en voie de développement ou de pays à fort potentiel.
Quant à la troisième, elle correspond à la prestation de tous les services bancaires traditionnels à la clientèle d’un certain milieu économique régional (Trempe, 1986). Ce type d'activité est le plus répandu au sein des banques canadiennes et représentait au cours de cette période une partie importante de leur profit. Au fil du temps, les banques ont commencé à développer davantage les deux autres types d'activités afin de diversifier leurs opérations.
Source : Extrait de TREMPE, J.Y., (1986). «L'internationalisation des banques canadiennes.», mémoire de maîtrise, Département de sciences économiques, Université de Montréal, 1986.
L'émergence du système bancaire Canadien date d'il y a très longtemps. Avant cette époque, on pratiquait le commerce surtout sous forme de troc ou par l’échange de services ou de produits (Trempe, 1986).
Plusieurs facteurs sont mentionnés comme étant à l'origine du besoin d'établissement d'un système bancaire au sein de la société. Des facteurs tels que l’augmentation de la population, la colonisation de nouveaux territoires, la naissance du système industriel et commercial, et plus tard, vers la fin du 19ème siècle, l’augmentation des échanges commerciaux avec d’autres pays (Trempe, 1986).
Les banques canadiennes ont su bâtir leur solide réputation sur une gamme d'activités profitables qui n'était pas simplement axée sur les services intérieurs. En effet, plusieurs d'entre elles ont concentré leurs activités sur les marchés des capitaux et sur les marchés internationaux afin d'y générer une marge de profit très intéressante. Depuis leur formation, les banques canadiennes ont toujours exercé des activités internationales en offrant divers services que l’on regroupe généralement sous trois grandes rubriques (Trempe, 1986) :
a- L’activité multinationale de services
b- L’activité multinationale de gros
c- L’activité multinationale de détail
L'activité multinationale de services offre aux sociétés une très large gamme de services financiers partout sur la planète selon leurs besoins surtout corporatifs : acceptations, lettres de crédit , gestion de trésorerie, couverture du risque de change, collecte et analyse d’informations économiques et financières, financement du commerce international, conseils sur les conditions du marché, etc.
La seconde consiste à recueillir des sommes très importantes, en particulier par le biais des marchés monétaires regroupant des intermédiaires financiers, des sociétés multinationales, des institutions financières officielles, etc. (Trempe, 1986). Ensuite, les sommes amassées sont octroyées sous forme de prêts à plusieurs acteurs tels que les multinationales, les gouvernements et les entreprises du secteur public de pays en voie de développement ou de pays à fort potentiel.
Quant à la troisième, elle correspond à la prestation de tous les services bancaires traditionnels à la clientèle d’un certain milieu économique régional (Trempe, 1986). Ce type d'activité est le plus répandu au sein des banques canadiennes et représentait au cours de cette période une partie importante de leur profit. Au fil du temps, les banques ont commencé à développer davantage les deux autres types d'activités afin de diversifier leurs opérations.
Source : Extrait de TREMPE, J.Y., (1986). «L'internationalisation des banques canadiennes.», mémoire de maîtrise, Département de sciences économiques, Université de Montréal, 1986.