La Chine : un eldorado pour les banques, quelles opportunités pour Desjardins ?
Le marché chinois présente de nombreuses opportunités de profit pour les grandes banques multinationales. L’ouverture complète du système bancaire chinois risque d’entraîner une entrée massive des banques étrangères. Toutefois, certains facteurs comme les contraintes réglementaires, la différence culturelle, la distance géographique, l’absence de privatisation bancaire massive ou le vaste réseau des filiales des banques chinoises constituent des obstacles aux investissements directs étrangers bancaires en Chine.
La Chine est un marché au potentiel très élevé grâce à l’ouverture de son système bancaire, sa taille, sa structure démographique, son rythme de croissance et l’ampleur de ses besoins.
1-Ouverture du secteur bancaire :
L’ouverture totale du secteur bancaire chinois aux banques étrangères, après des décennies de restrictions, présente une possibilité de positionnement sur le marché chinois. Les pionniers bénéficieront des avantages liés à une implantation rapide : "first mover advantage". Plusieurs banques multinationales, essentiellement anglo-saxonnes, ont entrepris des stratégies agressives d’implantation en Chine, saisissant toutes les opportunités de prises de participations dans les banques publiques locales.
A titre d’exemple, HSBC, AIG et la Citibank ont cherché à consolider leurs parts de marché en établissant de nouvelles succursales et en diversifiant leurs produits dès qu’elles étaient autorisées à le faire.
2- Structure démographique :
Les économies à population jeune représentent un marché attrayant pour les banques multinationales qui exercent des activités de détail. Avec plus de 1300 millions d’habitants, la Chine compte environ un cinquième de la population mondiale. Elle occupe ainsi le premier rang mondial en termes de population. Par ailleurs, la structure démographique de la Chine se caractérise par une population jeune qui devra avoir accès aux services financiers à long terme (22% de la population a moins de 15 ans contre 17% dans la zone euro). Un tel pourcentage de la population chinoise représente un marché attrayant pour les banques étrangères qui font de la banque de détail.
3- Perspectives de croissance :
Les banques étrangères saisissent généralement les opportunités de profit qui se présentent dans les pays émergents. Elles sont attirées notamment par des perspectives de rendement et de croissance économique élevées (Gray & Gray 1981).
La Chine enregistre, dans ce sens, une croissance moyenne de 9.5% depuis une vingtaine d’année, croissance à un rythme rapide qui devrait se maintenir encore quelque temps. Cette croissance soutenue et régulière depuis une aussi longue période a engendré une hausse du niveau de vie et du pouvoir d’achat des consommateurs chinois. Le crédit à la consommation et le crédit immobilier pour les particuliers connaissent une augmentation considérable. Ce besoin de financement croissant des consommateurs chinois représente une incitation non négligeable à l’entrée d’une banque comme Desjardins dans le marché bancaire chinois de détail.
Il est certainement difficile de concurrencer les banques locales ayant un vaste réseau de succursales et de filiales, toutefois Desjardins peut prendre une participation dans des banques de détail afin de profiter du potentiel de cette activité.
4- Secteur bancaire local peu compétitif :
A notre sens, Desjardins possède un certain nombre d’avantages spécifiques lui permettant de concurrencer les banques locales en Chine. Ces avantages regroupent notamment le savoir-faire, la technologie, la réputation et les ressources humaines.
Outre ces avantages, la faible performance financière du système bancaire chinois constitue une incitation supplémentaire pour l’implantation d’une telle banque dans le pays. En effet, les banques chinoises enregistrent de faibles ratios de rentabilité et de rendement.
Quant aux marges d’intérêt des banques chinoises, elles sont relativement élevées par rapport aux marges réalisées par les banques allemandes, françaises ou japonaises. Ces marges élevées pourraient inciter ces dernières à s’implanter en Chine.
Toutefois, ces banques ne sont pas massivement présentes dans le pays. Paradoxalement, les principales prises de participation dans les banques chinoises sont effectuées par des banques anglo-saxonnes dont les marges d’intérêt sont supérieures à celles pratiquées sur le marché bancaire chinois.
La perspective de rendements plus élevés n’est pas suffisante pour la prise de décision d’expansion en Chine. Ces banques anglo-saxonnes semblent avoir une stratégie de long terme. Elles acceptent d’avoir des rendements faibles à court terme car elles espèrent des rendements élevés à long terme.
Le marché chinois présente de nombreuses opportunités de profit pour les grandes banques multinationales. L’ouverture complète du système bancaire chinois risque d’entraîner une entrée massive des banques étrangères. Toutefois, certains facteurs comme les contraintes réglementaires, la différence culturelle, la distance géographique, l’absence de privatisation bancaire massive ou le vaste réseau des filiales des banques chinoises constituent des obstacles aux investissements directs étrangers bancaires en Chine.
La Chine est un marché au potentiel très élevé grâce à l’ouverture de son système bancaire, sa taille, sa structure démographique, son rythme de croissance et l’ampleur de ses besoins.
1-Ouverture du secteur bancaire :
L’ouverture totale du secteur bancaire chinois aux banques étrangères, après des décennies de restrictions, présente une possibilité de positionnement sur le marché chinois. Les pionniers bénéficieront des avantages liés à une implantation rapide : "first mover advantage". Plusieurs banques multinationales, essentiellement anglo-saxonnes, ont entrepris des stratégies agressives d’implantation en Chine, saisissant toutes les opportunités de prises de participations dans les banques publiques locales.
A titre d’exemple, HSBC, AIG et la Citibank ont cherché à consolider leurs parts de marché en établissant de nouvelles succursales et en diversifiant leurs produits dès qu’elles étaient autorisées à le faire.
2- Structure démographique :
Les économies à population jeune représentent un marché attrayant pour les banques multinationales qui exercent des activités de détail. Avec plus de 1300 millions d’habitants, la Chine compte environ un cinquième de la population mondiale. Elle occupe ainsi le premier rang mondial en termes de population. Par ailleurs, la structure démographique de la Chine se caractérise par une population jeune qui devra avoir accès aux services financiers à long terme (22% de la population a moins de 15 ans contre 17% dans la zone euro). Un tel pourcentage de la population chinoise représente un marché attrayant pour les banques étrangères qui font de la banque de détail.
3- Perspectives de croissance :
Les banques étrangères saisissent généralement les opportunités de profit qui se présentent dans les pays émergents. Elles sont attirées notamment par des perspectives de rendement et de croissance économique élevées (Gray & Gray 1981).
La Chine enregistre, dans ce sens, une croissance moyenne de 9.5% depuis une vingtaine d’année, croissance à un rythme rapide qui devrait se maintenir encore quelque temps. Cette croissance soutenue et régulière depuis une aussi longue période a engendré une hausse du niveau de vie et du pouvoir d’achat des consommateurs chinois. Le crédit à la consommation et le crédit immobilier pour les particuliers connaissent une augmentation considérable. Ce besoin de financement croissant des consommateurs chinois représente une incitation non négligeable à l’entrée d’une banque comme Desjardins dans le marché bancaire chinois de détail.
Il est certainement difficile de concurrencer les banques locales ayant un vaste réseau de succursales et de filiales, toutefois Desjardins peut prendre une participation dans des banques de détail afin de profiter du potentiel de cette activité.
4- Secteur bancaire local peu compétitif :
A notre sens, Desjardins possède un certain nombre d’avantages spécifiques lui permettant de concurrencer les banques locales en Chine. Ces avantages regroupent notamment le savoir-faire, la technologie, la réputation et les ressources humaines.
Outre ces avantages, la faible performance financière du système bancaire chinois constitue une incitation supplémentaire pour l’implantation d’une telle banque dans le pays. En effet, les banques chinoises enregistrent de faibles ratios de rentabilité et de rendement.
Quant aux marges d’intérêt des banques chinoises, elles sont relativement élevées par rapport aux marges réalisées par les banques allemandes, françaises ou japonaises. Ces marges élevées pourraient inciter ces dernières à s’implanter en Chine.
Toutefois, ces banques ne sont pas massivement présentes dans le pays. Paradoxalement, les principales prises de participation dans les banques chinoises sont effectuées par des banques anglo-saxonnes dont les marges d’intérêt sont supérieures à celles pratiquées sur le marché bancaire chinois.
La perspective de rendements plus élevés n’est pas suffisante pour la prise de décision d’expansion en Chine. Ces banques anglo-saxonnes semblent avoir une stratégie de long terme. Elles acceptent d’avoir des rendements faibles à court terme car elles espèrent des rendements élevés à long terme.
Sources d'informations pour analyse du pays :
Les sources d'information économique générale : Ministère du Commerce extérieur et de la Coopération Économique Ministère des Finances Administration d'Etat pour l'industrie et le commerce Ministère de la Terre et des Ressources L'office de statistique : Bureau national de Statistiques de Chine La banque centrale : Banque de Chine Les places boursières : Bourse de Shanghai Bourse de Shenzhen |
Les principaux journaux on-line :
China Daily Xinhuanet The Economic observer online (en anglais) South China Morning Post People's daily Online China.org.cn Les moteurs de recherche : China Vista China Pages Gcweb Sina Surf China Yahoo! China Les portails économiques : China Economy China Economic net Alibaba |