Canaux de distribution bancaire
Dans le processus d’internationalisation, la banque doit déterminer le canal de distribution optimal pour distribuer ces services dans la nouvelle zone géographique d’implantation. Une étude fût menée par Benavant et Gardes en 2009, afin de caractériser les stratégies de distribution des banques et d’en décrire les évolutions, à l’heure du multi canal. Quatre canaux de distribution bancaires ont été élaborés par ces auteurs ; le canal interactif, le canal direct, le canal indirect et le canal spécial. Ces voix de distribution orientent normalement la stratégie de l’institution financière dans son processus de pénétration de marché.
Afin de bien comprendre cette vision, une définition plus précise d’un canal de distribution s’impose :
«Un canal peut être constitué de plusieurs médias dans la mesure où ceux-ci sont complémentaires et pallient la faiblesse des autres. Les configurations peuvent dès lors être multiples et si pour une entreprise un média peut correspondre à un canal, pour une autre il peut en participer à un autre. Dans le secteur bancaire, ce phénomène se rencontre couramment. De plus, un canal de distribution, en servant un ensemble de produits à un groupe bien déterminé de clientèle, peut être considéré comme unité cohérente d'un point de vue organisationnel la notion de média s'attache, quant à elle, au substrat technologique qui permet de transmettre un message ou une information.»
En fonction de ces développements, de la globalisation des marchés et du changement de comportement du consommateur, les banques se demandent régulièrement quel est le bon canal de distribution à adopter afin de rester compétitif dans un environnement en constante mutation.Cliquez ici pour modifier.
Dans le processus d’internationalisation, la banque doit déterminer le canal de distribution optimal pour distribuer ces services dans la nouvelle zone géographique d’implantation. Une étude fût menée par Benavant et Gardes en 2009, afin de caractériser les stratégies de distribution des banques et d’en décrire les évolutions, à l’heure du multi canal. Quatre canaux de distribution bancaires ont été élaborés par ces auteurs ; le canal interactif, le canal direct, le canal indirect et le canal spécial. Ces voix de distribution orientent normalement la stratégie de l’institution financière dans son processus de pénétration de marché.
Afin de bien comprendre cette vision, une définition plus précise d’un canal de distribution s’impose :
«Un canal peut être constitué de plusieurs médias dans la mesure où ceux-ci sont complémentaires et pallient la faiblesse des autres. Les configurations peuvent dès lors être multiples et si pour une entreprise un média peut correspondre à un canal, pour une autre il peut en participer à un autre. Dans le secteur bancaire, ce phénomène se rencontre couramment. De plus, un canal de distribution, en servant un ensemble de produits à un groupe bien déterminé de clientèle, peut être considéré comme unité cohérente d'un point de vue organisationnel la notion de média s'attache, quant à elle, au substrat technologique qui permet de transmettre un message ou une information.»
En fonction de ces développements, de la globalisation des marchés et du changement de comportement du consommateur, les banques se demandent régulièrement quel est le bon canal de distribution à adopter afin de rester compétitif dans un environnement en constante mutation.Cliquez ici pour modifier.
Le canal direct (terrestre)
Ce canal de distribution combine à la fois les agences implantées dans différentes zones géographiques avec des guichets automatisés y étant rattachés. Une combinaison à la fois d’un média riche, synchrone, présent et d’un média plutôt pauvre, relativement asynchrone et à faible présence sociale (Benavant et Gardes, 2009). La combinaison agences et guichet automatisée est généralement la plus courante dans plusieurs banques du monde. Par contre, certaines d’entre elles ont osé aller plus loin en analysant la dynamique de problématique commerciale, par exemple au Brésil, ou le réseau de déploiement se poursuit indépendamment de la politique d’implantation de succursales sur les territoires. Il couvre donc plus large sans négliger la combinaison traditionnelle.
Chaque canal de distribution peut servir un objectif corporatif spécifique (voir tableau 1), il est donc essentiel de bien analyser et d’étudier les besoins de la clientèle ainsi que leur comportement avant d’opter un canal en particulier.
Ce canal de distribution combine à la fois les agences implantées dans différentes zones géographiques avec des guichets automatisés y étant rattachés. Une combinaison à la fois d’un média riche, synchrone, présent et d’un média plutôt pauvre, relativement asynchrone et à faible présence sociale (Benavant et Gardes, 2009). La combinaison agences et guichet automatisée est généralement la plus courante dans plusieurs banques du monde. Par contre, certaines d’entre elles ont osé aller plus loin en analysant la dynamique de problématique commerciale, par exemple au Brésil, ou le réseau de déploiement se poursuit indépendamment de la politique d’implantation de succursales sur les territoires. Il couvre donc plus large sans négliger la combinaison traditionnelle.
Chaque canal de distribution peut servir un objectif corporatif spécifique (voir tableau 1), il est donc essentiel de bien analyser et d’étudier les besoins de la clientèle ainsi que leur comportement avant d’opter un canal en particulier.
Le canal interactif :
Cette forme de canal est axée sur la distance et est très interactive. Le principal outil qui en fait sa force est le web et le développement fulgurant du «mobile banking». Le téléphone portable est entre autres un des outils de ce canal qui le rend très attrayant aux yeux d’un certain type de clientèle qui peut être segmenté par génération pour selon l’âge. Il peut aussi aider à rejoindre une certaine clientèle avec un certain revenu. Dans un tel contexte, le développement d’interfaces innovantes est plus que jamais à l’ordre du jour (Benavant et Gardes, 2009)
Cette forme de canal est axée sur la distance et est très interactive. Le principal outil qui en fait sa force est le web et le développement fulgurant du «mobile banking». Le téléphone portable est entre autres un des outils de ce canal qui le rend très attrayant aux yeux d’un certain type de clientèle qui peut être segmenté par génération pour selon l’âge. Il peut aussi aider à rejoindre une certaine clientèle avec un certain revenu. Dans un tel contexte, le développement d’interfaces innovantes est plus que jamais à l’ordre du jour (Benavant et Gardes, 2009)
Le canal indirect :
Aussi appelé canal intermédiaire, ce type de canal se constitue principalement d’agent et de courtier, doté d’une grande mobilité et pouvant atteindre un segment de clientèle différent. Le canal indirect renferme des médias électroniques afin de renforcer la portée des intervenants chargés de distribuer les services bancaires.
Aussi appelé canal intermédiaire, ce type de canal se constitue principalement d’agent et de courtier, doté d’une grande mobilité et pouvant atteindre un segment de clientèle différent. Le canal indirect renferme des médias électroniques afin de renforcer la portée des intervenants chargés de distribuer les services bancaires.
Le canal spécial :
Ce canal est encore peu défini dans la littérature existante, il comprendra principalement un amalgame de médias résiduels et servira à développer une stratégie très particulière axée sur un segment précis. Par exemple, selon les données récoltées, ce canal est généralement utilisé afin de développer un réseau d’agence spécialisée ou bien une approche e-commerce autonome.
Ce canal est encore peu défini dans la littérature existante, il comprendra principalement un amalgame de médias résiduels et servira à développer une stratégie très particulière axée sur un segment précis. Par exemple, selon les données récoltées, ce canal est généralement utilisé afin de développer un réseau d’agence spécialisée ou bien une approche e-commerce autonome.