La progression des créances bancaires internationales (prêts bancaires et obligations) a été extrêmement rapide au début des années 80 puisqu’elles sont passées de 57 milliards de dollars en 1975 à 1590 milliards de dollars à la fin de 1984 (Trempe, 1986).
À la fin de 1984, la rentabilité des activités bancaires internationales fut aussi étudiée en catégorisant les pays par nationalité. Les banques dont le siège se trouve dans la zone déclarante (qui comprenait : Allemagne, Belgique, Luxembourg, Canada, Danemark, États-Unis, France, Irlande, Italie, Japon, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède et Suisse) représentaient 93% du montant total des créances extérieures ($2.183 milliards) sur l’ensemble des établissements bancaires situés dans la zone déclarante (Trempe, 1986). En plus de cela, les banques dont le siège social était situé en Europe de l'Est, au Moyen-Orient et en Amérique latine avaient des parts respectives du montant total des créances de l'ordre de 0.3%, 0.9% et 0.7%. Quant aux banques américaines, elles détenaient à cette époque 28% (environ 15 milliards) du volume total des créances tandis que les banques Japonaises pour leur part détenaient plus de 50% de ces créances à elles seules, soit 23.5% (514 milliards). Au second rang de ce classement se retrouvaient les banques britanniques, allemandes et françaises avec des parts de marché respectives de 9%,7% et 6.5%. Pour sa part, le Canada accusait un retard important avec seulement 4.1% des parts, mais était toujours en avance sur les banques italiennes (4%) et les banques suisses qui elles ne détenaient qu'un maigre 3.4%. En décembre 1984, la Banque du Canada évaluait l’ensemble des avoirs en devises étrangères détenus par les banques canadiennes à plus de 182 milliards de dollars canadiens, ce qui représentait à l'époque 137.7 milliards de dollars U.S (Trempe, 1986).
Depuis les années 1970, nous pouvons déceler une nette amélioration au niveau de la détention des actifs bancaires internationaux de la part des banques canadiennes, mais aussi des autres institutions sur la planète.Toutefois, pour déterminer si les banques canadiennes ont vraiment participé à ce mouvement d’accroissement des créances internationales, on trouve que, en comparant les six grandes banques canadiennes, c’est la Banque de Montréal qui a connu la progression la plus forte de ses actifs internationaux, avec un taux de croissance annuel de 31.5% contre une moyenne de 12.1% pour les quatre autres banques, excluant la Banque Nationale (Trempe, 1986). Même si déjà à cette époque la Banque de Montréal offrait une performance supérieure au niveau de la détention des actifs bancaires internationaux, la Banque de Nouvelle-Écosse demeurait la banque ayant le degré d'internationalisation le plus élevé. En 1984, la part de ses actifs bancaires internationaux était de 49% du total de ses actifs, alors que la performance des compétiteurs comparables oscillait entre 30.6% et 38.7%.
Avec ce survol de l'activité internationale des banques canadiennes et une analyse du portrait dressé par Trempe en 1986, nous pouvons voir que la tendance, déjà à cette époque, était d'acquérir de plus en plus de parts de marchés sur la scène internationale.
Source : Extrait de TREMPE, J.Y., (1986). «L'internationalisation des banques canadiennes.», mémoire de maîtrise, Département de sciences économiques, Université de Montréal, 1986.
Source : «Structure par nationalité du marché bancaire international et rôle des opération interbancaires», RBI, mai 1985, p.5
Source : Rapport annuels des banques canadiennes de 1980 à 1984
À la fin de 1984, la rentabilité des activités bancaires internationales fut aussi étudiée en catégorisant les pays par nationalité. Les banques dont le siège se trouve dans la zone déclarante (qui comprenait : Allemagne, Belgique, Luxembourg, Canada, Danemark, États-Unis, France, Irlande, Italie, Japon, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède et Suisse) représentaient 93% du montant total des créances extérieures ($2.183 milliards) sur l’ensemble des établissements bancaires situés dans la zone déclarante (Trempe, 1986). En plus de cela, les banques dont le siège social était situé en Europe de l'Est, au Moyen-Orient et en Amérique latine avaient des parts respectives du montant total des créances de l'ordre de 0.3%, 0.9% et 0.7%. Quant aux banques américaines, elles détenaient à cette époque 28% (environ 15 milliards) du volume total des créances tandis que les banques Japonaises pour leur part détenaient plus de 50% de ces créances à elles seules, soit 23.5% (514 milliards). Au second rang de ce classement se retrouvaient les banques britanniques, allemandes et françaises avec des parts de marché respectives de 9%,7% et 6.5%. Pour sa part, le Canada accusait un retard important avec seulement 4.1% des parts, mais était toujours en avance sur les banques italiennes (4%) et les banques suisses qui elles ne détenaient qu'un maigre 3.4%. En décembre 1984, la Banque du Canada évaluait l’ensemble des avoirs en devises étrangères détenus par les banques canadiennes à plus de 182 milliards de dollars canadiens, ce qui représentait à l'époque 137.7 milliards de dollars U.S (Trempe, 1986).
Depuis les années 1970, nous pouvons déceler une nette amélioration au niveau de la détention des actifs bancaires internationaux de la part des banques canadiennes, mais aussi des autres institutions sur la planète.Toutefois, pour déterminer si les banques canadiennes ont vraiment participé à ce mouvement d’accroissement des créances internationales, on trouve que, en comparant les six grandes banques canadiennes, c’est la Banque de Montréal qui a connu la progression la plus forte de ses actifs internationaux, avec un taux de croissance annuel de 31.5% contre une moyenne de 12.1% pour les quatre autres banques, excluant la Banque Nationale (Trempe, 1986). Même si déjà à cette époque la Banque de Montréal offrait une performance supérieure au niveau de la détention des actifs bancaires internationaux, la Banque de Nouvelle-Écosse demeurait la banque ayant le degré d'internationalisation le plus élevé. En 1984, la part de ses actifs bancaires internationaux était de 49% du total de ses actifs, alors que la performance des compétiteurs comparables oscillait entre 30.6% et 38.7%.
Avec ce survol de l'activité internationale des banques canadiennes et une analyse du portrait dressé par Trempe en 1986, nous pouvons voir que la tendance, déjà à cette époque, était d'acquérir de plus en plus de parts de marchés sur la scène internationale.
Source : Extrait de TREMPE, J.Y., (1986). «L'internationalisation des banques canadiennes.», mémoire de maîtrise, Département de sciences économiques, Université de Montréal, 1986.
Source : «Structure par nationalité du marché bancaire international et rôle des opération interbancaires», RBI, mai 1985, p.5
Source : Rapport annuels des banques canadiennes de 1980 à 1984