L’Afrique : un continent riche en opportunités !
1- Le potentiel démographique et économique de l’Afrique pour les banques internationales :
Pour ce qui est de l’Afrique, les prévisions à long terme sont assez importantes et apportent un grain d’espoir vers un développement intéressant. Les experts se prononcent pour une population extrêmement nombreuse de deux milliards d’habitants sur le continent. Ils affirment aussi, un boom économique rapide et jamais vu auparavant sur une très courte période. Ce boom touchera plusieurs domaines, voire tant dans les technologies que dans l’agriculture et le système scolaire. En effet, le capital humain africain deviendra le plus gros au monde et fera déplacer le centre de gravité du capital humain vers l’Afrique avec ses dix milliards d’années complétées. De ce fait, un développement accru de la situation économique sera omniprésent. Les experts parlent aussi d’une immigration importante tant interne que mondiale. L’Afrique comptera 33% de la masse de jeunes actifs au monde d’ici 2050.
Il s’agit alors d’une économie grandissante, d’une population ayant de plus en plus accès à l’éducation, d’un système social plus structuré et profitable pour les entreprises.
Cependant, les plus grandes problématiques pour les investisseurs sont les risques politiques dus à l’instabilité et à la corruption omniprésente. Les guerres qui font rage un peu partout empêchent le développement économique de s’y installer. L’instabilité monétaire ainsi que le manque de fond pour des paiements à temps font peur aux investisseurs.
Pour ce qui est des opportunités, les choix sont nombreux. Comme expliqué précédemment, l’Afrique offre le plus gros potentiel de terres cultivables au monde. Mais aussi, la plus grande opportunité de développement puisque à ce jour, plus de 50 % de la population n’a pas accès à l’électricité. Ce potentiel de développement est l’un des plus intéressants et lucratifs pour les entreprises.
L’Afrique subit actuellement des investissements massifs du Moyen-Orient, de la Chine et de l’Inde dans l’espoir d’acheter des terres cultivables pour produire des quantités importantes d’aliments. La Chine et l’Inde prévoient une hausse de consommation des produits agroalimentaire suite à leur population toujours grandissante. L’Afrique subsaharienne utilise actuellement seulement 20% de ses terres cultivables et seulement 13% de celles par irrigations.
2- Le système bancaire africain :
En ce qui concerne le système bancaire africain, on peut dire que le développement rapide des banques locales l’a poussé à se recomposer. Si le potentiel du secteur est encore largement inexploité, les ressources manquent aux nouveaux établissements alors que les banques internationales peinent à s’impliquer davantage.
Toutefois ce système fut, au cours de la dernière décennie, l’un des plus dynamiques du monde, en affichant des taux de croissance records accompagné d’une restructuration massive. Les acteurs du secteur ont également changé puisque le paysage bancaire était autrefois dominé par les établissements étrangers, les acteurs locaux apparus dans les années 1980 se sont renforcés rapidement jusqu’à occuper aujourd’hui le devant de la scène.
3- Le développement des banques locales :
Les banques locales, qui ont alimenté leur croissance en développant les segments de clientèle ignorés par les banques étrangères (notamment PME et clientèle individuelle), ont aujourd’hui atteint une taille critique leur permettant de concurrencer les banques internationales sur leurs marchés – en particulier celui des grandes entreprises. Leurs parts de marchés ont ainsi rapidement progressé et ce sont elles qui ont tiré la croissance du secteur bancaire sur le continent ces dix dernières années.
Cette évolution est naturelle dans la mesure où les banques locales n’ont d’autre choix que de croître pour continuer d’exister, et que les marchés locaux sont leur seul relais de croissance. Outre la nécessité de développer des rendements d’échelle afin d’être compétitives, elles doivent atteindre une taille critique pour être en mesure de diversifier leurs risques, à la fois sectoriels – en réduisant la concentration de leurs portefeuilles –, et pays, en ouvrant des filiales hors de leur implantation d’origine.
4- Les banques internationales qui y sont restent prudentes :
La situation est différente pour les banques internationales pour qui la croissance sur les marchés locaux demeure une option et non une nécessité. Bien que ces marchés soient très rentables, les banques étrangères sont davantage sensibles aux risques et à la qualité de l’environnement des affaires qui est de plus en plus en inadéquation avec leurs normes de fonctionnement et les contraintes imposées par les régulateurs de leurs pays d’origine. De plus, il devient difficile pour elles de se développer, car elles doivent pour cela pénétrer des marchés plus risqués comme les PME et la clientèle individuelle, alors que le principal relais de croissance des banques locales réside dans le segment plus facile d’accès des grandes entreprises.
Cette recomposition des forces en présence impacte l’activité bancaire en Afrique. L’essor des banques locales permet tout d’abord d’accroître les taux de bancarisation, comme on l’observe nettement depuis dix ans. Ces établissements ont en effet une meilleure compréhension des besoins des opérateurs économiques locaux, et sont davantage en mesure d’innover pour adapter leur offre et pénétrer de nouveaux segments de marché. D’autre part, la retenue dont font preuve les banques internationales fait peser un risque d’isolement sur le secteur bancaire africain. Au-delà de l’expertise et des ressources qu’elles apportent, les banques internationales demeurent indispensables pour financer les grands investissements, les opérations de commerce international et, de manière générale, pour faire le pont entre l’Afrique et les autres continents.
5- Le potentiel du continent africain reste encore largement inexploité :
Le secteur bancaire africain devrait continuer d’offrir un potentiel important. Les taux de pénétration restent très bas, les niveaux de rentabilité sont parmi les plus élevés du monde et la compétition demeure dans l’absolu peu développée.
Les perspectives de développement sont multiples : des segments de marchés entiers restent à explorer (crédit immobilier, financement agricole, monétique, etc.) ; la plupart des financements importants échappent encore au secteur bancaire local (infrastructures, mines et hydrocarbures, commerce international, etc.) ; les synergies avec les autres acteurs de marchés sont insuffisamment exploitées (marchés boursiers, fonds d’investissement, fonds de garantie, assurance, microfinance, etc.) ; l’Afrique anglophone et francophone demeurent totalement déconnectées. Les réservoirs de croissance sont donc loin d’être épuisés. Néanmoins, pour exploiter ce potentiel, les banques locales auront besoin de davantage de ressources, et les banques étrangères, de davantage de confiance en l’Afrique.
1- Le potentiel démographique et économique de l’Afrique pour les banques internationales :
Pour ce qui est de l’Afrique, les prévisions à long terme sont assez importantes et apportent un grain d’espoir vers un développement intéressant. Les experts se prononcent pour une population extrêmement nombreuse de deux milliards d’habitants sur le continent. Ils affirment aussi, un boom économique rapide et jamais vu auparavant sur une très courte période. Ce boom touchera plusieurs domaines, voire tant dans les technologies que dans l’agriculture et le système scolaire. En effet, le capital humain africain deviendra le plus gros au monde et fera déplacer le centre de gravité du capital humain vers l’Afrique avec ses dix milliards d’années complétées. De ce fait, un développement accru de la situation économique sera omniprésent. Les experts parlent aussi d’une immigration importante tant interne que mondiale. L’Afrique comptera 33% de la masse de jeunes actifs au monde d’ici 2050.
Il s’agit alors d’une économie grandissante, d’une population ayant de plus en plus accès à l’éducation, d’un système social plus structuré et profitable pour les entreprises.
Cependant, les plus grandes problématiques pour les investisseurs sont les risques politiques dus à l’instabilité et à la corruption omniprésente. Les guerres qui font rage un peu partout empêchent le développement économique de s’y installer. L’instabilité monétaire ainsi que le manque de fond pour des paiements à temps font peur aux investisseurs.
Pour ce qui est des opportunités, les choix sont nombreux. Comme expliqué précédemment, l’Afrique offre le plus gros potentiel de terres cultivables au monde. Mais aussi, la plus grande opportunité de développement puisque à ce jour, plus de 50 % de la population n’a pas accès à l’électricité. Ce potentiel de développement est l’un des plus intéressants et lucratifs pour les entreprises.
L’Afrique subit actuellement des investissements massifs du Moyen-Orient, de la Chine et de l’Inde dans l’espoir d’acheter des terres cultivables pour produire des quantités importantes d’aliments. La Chine et l’Inde prévoient une hausse de consommation des produits agroalimentaire suite à leur population toujours grandissante. L’Afrique subsaharienne utilise actuellement seulement 20% de ses terres cultivables et seulement 13% de celles par irrigations.
2- Le système bancaire africain :
En ce qui concerne le système bancaire africain, on peut dire que le développement rapide des banques locales l’a poussé à se recomposer. Si le potentiel du secteur est encore largement inexploité, les ressources manquent aux nouveaux établissements alors que les banques internationales peinent à s’impliquer davantage.
Toutefois ce système fut, au cours de la dernière décennie, l’un des plus dynamiques du monde, en affichant des taux de croissance records accompagné d’une restructuration massive. Les acteurs du secteur ont également changé puisque le paysage bancaire était autrefois dominé par les établissements étrangers, les acteurs locaux apparus dans les années 1980 se sont renforcés rapidement jusqu’à occuper aujourd’hui le devant de la scène.
3- Le développement des banques locales :
Les banques locales, qui ont alimenté leur croissance en développant les segments de clientèle ignorés par les banques étrangères (notamment PME et clientèle individuelle), ont aujourd’hui atteint une taille critique leur permettant de concurrencer les banques internationales sur leurs marchés – en particulier celui des grandes entreprises. Leurs parts de marchés ont ainsi rapidement progressé et ce sont elles qui ont tiré la croissance du secteur bancaire sur le continent ces dix dernières années.
Cette évolution est naturelle dans la mesure où les banques locales n’ont d’autre choix que de croître pour continuer d’exister, et que les marchés locaux sont leur seul relais de croissance. Outre la nécessité de développer des rendements d’échelle afin d’être compétitives, elles doivent atteindre une taille critique pour être en mesure de diversifier leurs risques, à la fois sectoriels – en réduisant la concentration de leurs portefeuilles –, et pays, en ouvrant des filiales hors de leur implantation d’origine.
4- Les banques internationales qui y sont restent prudentes :
La situation est différente pour les banques internationales pour qui la croissance sur les marchés locaux demeure une option et non une nécessité. Bien que ces marchés soient très rentables, les banques étrangères sont davantage sensibles aux risques et à la qualité de l’environnement des affaires qui est de plus en plus en inadéquation avec leurs normes de fonctionnement et les contraintes imposées par les régulateurs de leurs pays d’origine. De plus, il devient difficile pour elles de se développer, car elles doivent pour cela pénétrer des marchés plus risqués comme les PME et la clientèle individuelle, alors que le principal relais de croissance des banques locales réside dans le segment plus facile d’accès des grandes entreprises.
Cette recomposition des forces en présence impacte l’activité bancaire en Afrique. L’essor des banques locales permet tout d’abord d’accroître les taux de bancarisation, comme on l’observe nettement depuis dix ans. Ces établissements ont en effet une meilleure compréhension des besoins des opérateurs économiques locaux, et sont davantage en mesure d’innover pour adapter leur offre et pénétrer de nouveaux segments de marché. D’autre part, la retenue dont font preuve les banques internationales fait peser un risque d’isolement sur le secteur bancaire africain. Au-delà de l’expertise et des ressources qu’elles apportent, les banques internationales demeurent indispensables pour financer les grands investissements, les opérations de commerce international et, de manière générale, pour faire le pont entre l’Afrique et les autres continents.
5- Le potentiel du continent africain reste encore largement inexploité :
Le secteur bancaire africain devrait continuer d’offrir un potentiel important. Les taux de pénétration restent très bas, les niveaux de rentabilité sont parmi les plus élevés du monde et la compétition demeure dans l’absolu peu développée.
Les perspectives de développement sont multiples : des segments de marchés entiers restent à explorer (crédit immobilier, financement agricole, monétique, etc.) ; la plupart des financements importants échappent encore au secteur bancaire local (infrastructures, mines et hydrocarbures, commerce international, etc.) ; les synergies avec les autres acteurs de marchés sont insuffisamment exploitées (marchés boursiers, fonds d’investissement, fonds de garantie, assurance, microfinance, etc.) ; l’Afrique anglophone et francophone demeurent totalement déconnectées. Les réservoirs de croissance sont donc loin d’être épuisés. Néanmoins, pour exploiter ce potentiel, les banques locales auront besoin de davantage de ressources, et les banques étrangères, de davantage de confiance en l’Afrique.
Analyse et indicateurs du risque politique en Afrique :
risque_politique_afrique.pdf | |
File Size: | 871 kb |
File Type: |